Les femmes ukrainiennes réfugiées…un véritable trafic d’êtres humains!

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Tout le monde s’étonnait du soudain et inattendu sursaut humanitaire manifesté par les Occidentaux, notamment les Français, à l’égard des Ukrainiens, invités à venir se réfugier massivement en Europe de l’Ouest « pour échapper aux affres de la guerre ».

D’aucuns attribuent cet élan de solidarité envers les Ukrainiens fuyant la guerre à leur «blancheur», c’est-à-dire à leurs caractéristiques raciales aryennes, qui leur valent un traitement plus humain que celui réservé ordinairement aux réfugiés basanés moyen-orientaux et maghrébins, ou aux Noirs africains. Ainsi l’empathie éprouvée par les Occidentaux aurait une tonalité foncièrement raciale. Une coloration ethnique…selon les racistes

Le contraste est frappant. La crise des réfugiés ukrainiens vient nous rappeler que l’humanisme bourgeois occidental est à géométrie variable. En Occident capitaliste, les règles d’accueil ne sont pas les mêmes selon l’origine ethnique des réfugiés, autrement dit la pigmentation de la peau de l’exilé. Aux yeux racistes de la bourgeoisie occidentale, les réfugiés qui comptent sont les exilés blancs. Aussi, par rapport aux autres réfugiés, la qualité reconnue aux réfugiés ukrainiens est celle d’être blanc, aryen…du moins pour ceux de ces « réfugiés » qui ne sont pas des « gens du voyage », des Roms ou Gytans. L’Occident capitaliste accueille favorablement les Ukrainiens blancs par solidarité raciale. La différence de traitement des réfugiés nous renseigne sur le racisme institutionnel, systémique et décomplexé de l’Occident bourgeois. L’hospitalité sélective des pays européens nous renseigne également sur le racisme des politiques migratoires en vigueur dans l’espace Schengen.

Ruée sur les sensuelles blondes ukrainiennes 

Et si, dans cet Occident décadent et libidineux, cet élan de solidarité occidental était également motivé par des raisons d’ordre purement sexuel, en particulier parmi la gent masculine? À nous les sensuelles blondes ukrainiennes, tel semble être le mot d’ordre des petits bourgeois Français qui se sont rués sur les agences matrimoniales spécialisées dans les femmes ukrainiennes, en quête d’aventures ou d’une soi-disant «relation conjugale sérieuse». Les réfugiées ukrainiennes font l’objet d’un concupiscent élan de solidarité libidinale de la bourgeoisie occidentale.

Selon les médias, nombre de Français généreux se disent prêts à accueillir «gratuitement» une Ukrainienne célibataire en détresse. D’aucuns vont, sans scrupule, jusqu’à préciser l’âge ou la couleur de la chevelure désirés. Sans étonnement, les 18-30 ans sont très convoitées. Certains de ces humanistes, au cœur d’enfant en quête de corps d’enfant, «prêts à sauver ces pauvres femmes ukrainiennes», n’hésitent pas à mentionner les numéros des photos qu’ils marchandent, « les plus belles, évidemment ! ».

C’est ce qui ressort du documentaire diffusé récemment par BFM TV en soutien charitable aux « réfugiées ». Selon ce documentaire les agences matrimoniales dédiées aux femmes ukrainiennes sont actuellement assaillies d’appels téléphoniques par de nombreux hommes désireux de trouver « l’amour », ou le sexe. Tous ces hommes proposent d’héberger une Ukrainienne réfugiée, prétendument avec l’espoir de rencontrer « la femme blanche et blonde idéale. (sic)

Bombes sexuelles larguées dans les pays européens 

Kateryna Baratova a créé son agence matrimoniale en 2011. Depuis plusieurs semaines, elle n’a jamais eu autant de demandes d’adhésion. «Beaucoup d’hommes me contactent en ce moment, plus d’une centaine par jour. Pour eux, c’est l’occasion rêvée d’héberger une femme en détresse, gratuitement, sans passer par une agence. Ils se disent, c’est maintenant ou jamais!», a-t-elle déclaré.

Ainsi, à la guerre comme à la guerre : il faut foncer, et surtout défoncer les réfugiées ukrainiennes. Les bombarder de sollicitations génésiques. D’attentions lascives. Telle est la mission des valeureux combattants, placés sur l’arrière du combat pour mener leurs ébats, avec les innocentes réfugiées ukrainiennes offertes sans consentement ni débat, eu égard à leur précariat.

Ironie de l’histoire, c’est qu’avec la guerre d’Ukraine les hommes ukrainiens se font buter sur le front par leurs frères slaves Russes, et les femmes ukrainiennes se font avec affront culbuter par leurs supposés alliés, les libidineux combattants de l’arrière.

La directrice de l’agence matrimoniale assurait que les hommes sont de tous profils et de partout en Europe. «Ils me disent : « Je veux ID 568, 55 kilos, 1 mètre 70 », choisissent la plus belle du catalogue à qui ils veulent bien offrir leurs services de logement. Une fois, un homme désirait une femme médecin pour bosser gratuitement dans son cabinet. Une autre fois, une pianiste car il aimait jouer de cet instrument» a souligné Kateryna Baratova.

« Je répète aux hommes qui se rapprochent de l’agence que quand on est dans une démarche humanitaire, on ne choisit pas sur photo», a rappelé la directrice, qui a observé la démarche déplacée de certains d’entre eux, mus par des intentions exclusivement humanistes sexuelles. La directrice a expliqué que la majorité de ses adhérentes ont fui l’Ukraine et se trouvent désormais en Allemagne, en Pologne ou encore en France. Pour atténuer sa responsabilité dans cette traite à des fins d’exploitation sexuelle des Ukrainiennes réfugiéesvéritable trafic d’êtres humains, l’entremetteuse a précisé : « Si elles nous ont contacté, ce n’est pas pour qu’on les envoie avec n’importe quel homme de 80 ans (probablement fortunés, NDA) amateur de jeunes filles de 20 ans. Il faut un intérêt réciproque (pécuniaire ou sexuel ? NDA). Elles n’ont pas le désir d’être hébergées par n’importe qui».

Une chose est sûre : depuis le 24 février, ce business connaît une croissance exponentielle, dopé par la guerre, ce viagra qui fait ressortir l’instinct bestial. Assurément, il n’y a pas que les vendeurs d’armes qui profitent de la guerre, ni les trusts gaziers et pétroliers. Les civils occidentaux semblent également tirer un lascif parti des réfugiées ukrainiennes, ces « bombes sexuelles » larguées dans les pays européens, livrées clés en main par leurs lâches larbins politiciens, par leurs gouvernants néo-nazis ou sionistes, en guise de remerciement au soutien militaire apporté par les gouvernements européens atlantistes…que cette guerre arrangent bien.

Mot d’ordre des gouvernants occidentaux : «L’Ukraine est notre bordel belligène et libidineux»

Par ailleurs, l’afflux massif des femmes ukrainiennes en Europe de l’Ouest, qui sont les seules, avec les enfants, à être autorisées à sortir du camps de la mort ukrainien (les hommes ayant reçu interdiction de quitter le pays pour être livrés comme chair-à-canon immolés sur les lignes de front au service des puissances occidentales revanchardes et militaristes), a favorisé un autre phénomène sexuel : la prostitution. Depuis le début du conflit, les Ukrainiennes sont devenues des proies faciles pour les proxénètes et les trafiquants en tous genres. Les associations de lutte contre les réseaux de prostitution ont observé une hausse inquiétante du trafic d’êtres humains à des fins d’exploitation sexuelle. Déjà, avant le déclenchement du conflit, l’Ukraine représentait une plaque tournante de ce trafic sexuel en Europe. Depuis le 24 février, dans tous les pays de l’Europe de l’Ouest, les Ukrainiennes sont au centre des recherches sur les sites pornographiques via les mots-clefs les plus recherchés. Les termes «Ukrainian girls», «War rape» «War porn». «Ukrainiennes», «viol de guerre», «porno de guerre» se sont hissés en haut de la liste des mots les plus tapés sur le moteur de recherche Google ou sur d’importants sites pornographiques.

Enfin, le samedi 26 mars, afin de « dénoncer l’inaction de l’Union européenne face à l’exploitation sexuelle des réfugiées ukrainiennes », trois activistes féministes françaises se sont rendues à Bruxelles devant le Parlement européen. Pour alerter l’opinion publique, dans le prolongement du modèle de lutte du mouvement Femen, elles ont brandi une pancarte portant l’inscription «L’Ukraine est mon bordel», flanquée de deux femmes sur lesquelles on pouvait lire « à vendre », et «deux pour le prix d’une». Elles ont interpellé les hommes assistant à la scène leur demandant s’ils voulaient «acheter une femme ukrainienne».

Dans cette nouvelle guerre au cœur de l’Europe, où les corps ne se sont pas militairement affrontés depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale (exceptions des Balkans et du Caucase), la nouvelle devise de l’Occident capitaliste décadent, va-t-en-guerre, militariste et libidineux, est : faites la guerre à outrance, et surtout l’amour sans réticence et avec impudence, en particulier avec les victimes de guerre, les « esclaves blondes ukrainiennes! » 

La civilisation bourgeoise capitaliste mérite d’être détruite…

par Khider MESLOUB  

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