June 10, 2022 0 Comments
Alors que tout le débat de la mondo vision se concentrait sur le conflit Russie-Ukraine et donc sur le traditionnel débat de la lutte Est-Ouest pour se disputer l’hégémonie de la mondialisation et de la globalisation des économies, en ses deux acteurs principaux que sont de part et d’autre, l’aigle américain USA et l’ours russe ;  voici que, tel dans la fable « l’âne et les deux voleurs » ; arrive … la Chine.
Pour peu qu’on observe la situation au plan géostratégique, il y a un parallèle saisissant entre la situation de l’Ukraine et celle de Taïwan, à savoir : l’effectivité d’envahissement pour l’un, et la forte probabilité d’annexion pour l’autre.
L’histoire elle-même justifie de ce rapport de conformité de la situation géopolitique des deux nations de Taïwan et de l’Ukraine, en leur état de territoires ayant fait partie intégrante, l’un de la Chine dite continentale, et l’autre de l’ex Union Soviétique.
En considérant la scission de Taïwan avec la Chine continentale suite à la débâcle de Tchiang Kai Chek ou encore le désapparentement de l’Ukraine vis-à -vis de la Russie, à la dislocation de l’URSS ; un seul dénominateur commun est à identifier, à savoir les USA.
Pour les 99,99% de formatés qui refusent qu’on interroge l’histoire, on aura vite fait de nous taxer de vouloir tout justifier par le rôle de déstabilisation ouvert ou occulte du pays de l’oncle SAM, et pourtant, les faits sont têtus.
En effet, le renversement de Tchiang Kai Chek est expliqué par certains analystes comme procédant de la corruption qu’il tolère au sein de son gouvernement. Mais selon certaines réflexions plus pointues l’explication est à rechercher non seulement au niveau de la politique intérieure, mais aussi et surtout, des relations extérieures, et notamment la confiance quasi béate du dirigeant chinois dans le soutien militaire diplomatique et financier des Etats-Unis.
Ainsi Tchiang Kai Chek va-t-il refuser d’utiliser son armée pour opposer une résistance active à l’occupant nippon, préférant attendre que les Etats-Unis remportent seuls la victoire sur le Japon. Il choisit ainsi de préserver sa machine de guerre pour l’opposer aux communistes après l’armistice et les écraser définitivement. Mais la stratégie de Tchiang Kai-chek se retourne contre lui. Sa passivité face aux Japonais lui fait perdre son prestige et le soutien du peuple chinois, qui se tourne finalement vers les communistes de Mao Tsé Tong.
 Dans la situation de l’Ukraine aujourd’hui, la position de Zélinsky ne s’apparente-t-elle pas étrangement à celle de l’ex chef du Komintang, lui qui privilégie la situation de belligérance, dans le secret espoir en une hypothétique intervention américaine ou du moins otanienne sur le théâtre des opérations contre l’ennemi juré, alors que sa population et son armée sont littéralement décimées et son territoire détruit en ses infrastructures ?
Mais c’est à ce niveau que s’estompe la conformité des deux situations de Taïwan et de l’Ukraine, et que véritablement, le calcul du prétendu maître du jeu qu’est l’USA, se précise. En effet, si dans le cas de Tchan Kaï Chek, il eut le repli sur l’île de Formose et donc la protection assurée des USA ; pour Zélinsky, le meilleur des cas sera un état d’exilé politique, laissant son pays dans une partition assumée de zone tampon du traditionnel et résilient conflit Est-Ouest.
Cette perspective est au plus celle partagée par 99,99%de formatés qui ne voient pas que ce qui se passe aujourd’hui, échappe au stéréotype géopolitique des deux blocs. Car tel le dit l’aphorisme : « Tel est pris qui croyait prendre », les USA font être ferrés pas plus avisés qu’eux, en l’occurrence, la Chine. Et dans  cette stratégie d’un autre ordre de pensée, la Russie joue le rôle du cheval de Troie.
Quand on entend les membres du gouvernement américain, avec à leur tête le Président Joe Biden clamer haut et fort que l’effort de guerre en milliards de dollars à l’Ukraine vise à « affaiblir » la Russie ; on a mal à croire que le syndrome des 99,99% de formatés puisse tant imprégner la pensée unique mondiale !
En effet, qui est l’ennemi à redouter dans cette aveugle propension à vouloir continuer à régenter le monde depuis la fin de la deuxième guerre mondiale ? Ce n’est certes plus la Russie qui, depuis la perestroïka menée par ce grand visionnaire que fut Gorbachev, a longtemps tiré un trait sur la traditionnelle et éculée lutte idéologique capitalisme contre communisme.
La lutte de Poutine aujourd’hui peut se légitimer comme étant du ressort de la préservation de ce qui va, à présent, compter plus que l’accumulation des biens matériels : les valeurs immatérielles. Et sur ce terrain, les USA cloîtrés à leur conception de nation à fondement religieux gouverné par le protestantisme mère du libéralisme, n’a pas encore perçu le sens de la rupture épistémologique avec les parangons anciens.
Si vous n’êtes pas des 99,99% de formatés, sûrement que le titre de cet ouvrage, d’un intellectuel parmi les 0,01% de déformâtés vous éveillera quelque souvenir, à savoir : Quand la Chine s’éveillera ; le monde tremblera.
En effet, tenez le pour dit : il y a belle lurette que la Chine s’est éveillée et qu’à présent elle s’apprête à imposer l’ordre de la pensée heuristique procédant de la rupture épistémologique. Nous y reviendrons.
A bon entendeur… le vieux Prophète Jonas des temps modernes assisté du jeune Prophète Moïse des temps modernes vous disent à très bientôt… Pour d’autres thèmes autrement plus positivement décalés les uns que les autres… Le tout pour l’objectif de l’âge d’or du premier continent pour l’ère de la sainte montagne prophétisé en ISAIE 19
source : news hub creator
[gtranslate]You must LOG IN first!